L'actualité des établissements

Toute première fois, Dépaysement, Incognito

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Par Christelle G.plage 2 retouchée

Le 28 mars, nous sommes allés à Frontignan voir un ancien résident du Foyer d'Hébergement de la Colagne, Jean-Maurice, nous en avons profité d'aller à la mer.

J'étais contente. Ça m'a fait du bien.

Partis de Marvejols, nous avons fait une pause à l'aire du Caylar. Arrivés à Frontignan nous sommes allés chercher Jean - Maurice à sa maison de retraite. Nous avons pris un verre en terrasse d'un bistrot. Je n'ai bu que de l'eau. Après nous sommes allés à la plage. Nous avons pique-niqué sur la plage. Marie-Eve notre éducatrice avait amené une nappe, nous étions comme des princes et des princesses. Nous avons ramassé des coquillages. Nous avons mis les pieds dans l'eau. Si je m'étais écoutée je me serais baignée mais elle était trop froide. On s'est tous pris en photo.

Nous sommes repartis vers 16h15. e me demandez pas par où nous sommes passés, je ne m'en souviens pas.

Aller voir ailleurs, entendre la mer, tremper les pieds dans l'eau, être avec Marie-Eve, ça fait du bien. Cette journée a été vraiment dépaysante. Dans ma tête il y a plein de trucs qui se bousculent. Quand je pars comme ça j'y pense moins.

Je souhaite y retourner avec plaisir avec mon Bernard quand j'irai mieux... Pendant les vacances d'été... J'ai des projets plein la tête...

Toute première fois

Par Bernard C.

En arrivant à Frontignan, quand nous sommes allés rendre visite à Jean-Maurice, nous avons pris l'apéritif en terrasse à l'ombre d'un parasol.

Vers midi, pour la première fois de ma vie, j'ai vu la mer ; la Méditerranée : magique, majestueuse, immense et bleue. A cet instant, pas un nuage dans le ciel, ni un bateau, ni un marin à l'horizon. Pas non plus de planche à voile ni de vendeur de beignets. Pas un touriste sur la plage ; seulement quelques mouettes laissant échapper leurs cris ; quelques plumes ou d'autres choses....

En marchant dans l'eau fraîche, j'ai senti pour la première fois la caresse des vagues sur mes jambes, le sable glissant sous mes pieds et le vent salé sur mon visage. Assis sur les rochers de la digue, après le pique-nique, j'ai apprécié le calme, au soleil sous mon chapeau, étourdi par tant de découvertes. Ensuite, j'ai cherché les plus beaux coquillages ; lisses, nacrés, orangés, irisés, striés ou lisses, des coquilles d'huitres, certains en forme d'escargot, des cassés, des troués, des entiers.... Beaucoup sont aujourd'hui en Lozère.

C'est la première fois que j'ai des coquillages dans mon studio.

Après une dernière pause-café, sur le chemin de retour, je me suis promis de revenir passer une bonne journée au bord de la grande bleue, en approchant davantage les poissons et les algues, mais sans intention de manger des fruits de mer : je préfère ceux des arbres !

Incognito

Par Raoul A

Ça faisait longtemps. Je suis content. Ça m'a fait changer d'air. C'est bon pour la santé. J'ai vu d'autres personnes et ça m'a fait du bien au moral. Je suis sorti de mon quotidien lozérien. Nous n'étions pas nombreux alors on a pû s'amuser avec le groupe. En grand groupe c'est difficile. A 4 ou 5 ça fait incognito.

Je me suis allongé sur le sable, les yeux, fermés, les orteils en éventail. Il faisait du vent. Il faisait bon. Le bon air. Ça sent le sel, la chaleur, le bien-être.

J'ouvre les yeux. Je ne crois pas ce que je vois. C'est peut-être un rêve. Et non, ce n'est pas un rêve. J'entends les vagues, les mouettes et le vent.

Quand on est rentré, je me suis dit que j'avais passé une bonne journée. Ca faisait près de 10 ans que je n'étais pas allé à la plage.


Intervention Dorian P

20190322 173616_001Ce projet repose sur l'intervention de Dorian dans l'entrainement des enfants de 11 – 13 ans de l'ENL de St Chély d'Apcher.

Il est accompagné par l'entraineur de foot Lilian CONDON.

Au programme des situations de jeux, des exercices, des petits matchs, dans un climat d'apprentissage et de discipline.

Dorian assistera une fois par mois à ces entrainements en qualité d'assistanat de l'entraineur.


Panique au zoo

IMG 1697 retouchéeExtrait du Lunaret Libéré (Journal hebdomadaire du zoo du Lunaret à Montpellier) du 12 avril 2019.

Par « Denise » la girafe, « Emile » l'émeu, « Gino » le rhinocéros, « Zéphirin » le zèbre, « Léa » la lionne, « coco » le perroquet, « Kathy » la kangourou, « Doudou » l'ours en peluche, « Ali » l'alligator, « Charly » le chameau, « Jean-Bernard » le singe et « Gonzague » le paon.

Hier le zoo du Lunaret à Montpellier a vécu une après-midi particulièrement mouvementée.

Les faits : Jeudi 11 avril. 12h30. Il fait beau,tout va bien... Jusqu'à ce que le groupe du Foyer d'Hébergement de la Colagne arrive. Bonne ambiance, nous n'entendons qu'eux. On voit qu'ils ne sortent pas souvent. Ils disent qu'ils sont venus balader, pour être calme et détendus... Tu parles ! Ils viennent de pique-niquer, de prendre un café, et voilà ils sont lâchés dans le zoo.

Les animaux témoignent :

M. Denise (girafe) : « Je me suis tenue loin de ce groupe. J'écoutais quand même leurs commentaires : « Elle a un long cou, elle est bien peignée, nous voyons que son cou... » et nianiania, et nianiania... Et l'éducatrice qui n'arrêtait pas de zoomer pour mieux me voir ».

M. Emile (émeu) : « Non mais tu te rends compte ? Ils ont dit que nous étions moches et que nous sentions mauvais ! Ils ne se sont pas vus eux ! ».

M. Gino (rhinocéros) : « Moi ça va, ils ont juste dit que j'étais balèze ».

M. Zéphirin (zèbre) : « Nous leurs avons fait une blague. On s'est arrêté de bouger. Ils ont crû que nous étions des faux. Mais il y a leur éducatrice qui a tout de même photographié notre derrière ! ».

Mme Léa (Lionne, mère de famille) : « Ils sont venus nous voir. Ils ont fait peur aux petits. Nos mecs ont préféré partir tellement ce groupe était insupportable. Mon mari Léo avait encore oublié de vider son seau de caca. Et bien leur éducatrice a pris une photo. Je ne vous dis pas les commentaires ».

M. Coco (perroquet) : « On les a entendus arrivés de loin. Alors avec les copains on a fait beaucoup de bruit tous ensemble. Ils n'ont pas supporté que nous fassions plus de bruit qu'eux, ils sont partis ».

Mme Kathy (kangourou, mère de famille) : Quelle bande de sauvages ! Ils ont presque réveillé le petit qui dormait dans ma poche. Y'a Robert mon mari qui commençait à s'énerver. Encore un peu et ils sautaient la barrière pour les boxer ».

M. Doudou (ours en peluche) : « Qu'ils sont idiots! ils ont cru que le magasin de souvenirs était un musée des animaux en peluches !».

M. Ali (alligator) : » Quelle bande de radin ! Ils ne sont pas venus nous voir sous prétexte que c'était payant ! Tu le crois ça ? ».

M. Charly (chameau) : « Ils se sont moqués de moi : « on dirait qu'il mâche un chewing-gum ! ». Pas moyen de ruminer tranquille.

M. Jean-Bernard (singe) : « Comment ça il n'y a pas beaucoup de singes ?! Ils se sont vu eux ? Quelle bande de comiques ! ».

M. De Gonzague (Paon) : « Vers 16h, avant de repartir, ils se sont arrêtés pour gouter. Je suis allé me pavaner de leur côté. Eblouis par mon charme et mon élégance ils m'ont donné du chocolat et du pain. Finalement ils ont aussi sociable que nous les animaux. Ils nous ont invités à visiter leur foyer de la Colagne. Il parait qu'il y a même un château ! ».

Suite à une investigation extrêmement poussée nous sommes en mesure de dévoilé le nom de ces agitateurs. Il s'agit de : Charlotte D, Nathalie M, Lydia V, Véronique B, Aleksandar E , Ludovic K et Jean-Claude L.


Super Girl à la Colagne

Séquence 01.Image fixe001Par Jennifer Morvan

Super Girl sauve les gens qui ont un accident. Elle est forte. Elle peut tout voir avec ses supers pouvoirs. Elle peut voler dans les airs.

Elle a de la chance d'avoir une famille, vu qu'elle vient de la planète Kripton. Elle est venue sur terre pour aider son cousin Superman.

Elle a presque mon âge.

Si Super Girl venait à la Colagne, je serais auprès d'elle pour l'aider. Si elle me demandait de prendre sa place je lui dirais : « Oui ! Si tu veux ! ».

Si j'étais Super Girl je sauverais le monde et les gens qui crient au secours. J'en ai rêvé.

Si j'étais Super Girl je protègerais le monde.

Si j'étais Super Girl je sortirais par la fenêtre de ma chambre pour sauver des gens. S'il y avait un accident je soulèverais la voiture et je la remettrais sur la route.

Si j'étais Super Girl à la Colagne j'aiderais les autres à transporter leurs courses, à ramener leur linge de la lingerie. Aider les autres c'est un métier.

A la Colagne, tout le monde m'appelle Super Girl parce que j'ai mis un écusson Super Girl sur ma veste. Quand on m'appelle comme ça, je me retourne. Ça étonne les autres : « Quand on t'appelle comme ça tu te retournes ? » « Et oui je suis fière ! ».

Il y a des jours où j'aimerai être Super Girl. C'est mon rêve le plus cher. « Elle », c'est une fille d'acier et moi je suis une fille normale pas toujours bien dans ma peau.

Elle est mignonne. J'aimerais être comme elle.

Avec les copains et un éducateur nous sommes en train de fabriquer un petit film d'animation, dans lequel Super Girl vient à la Colagne et me laisse sa place pour quelques jours.


Marseillais, je suis Marseillais

20180808 1_7_1_1_0_obj18141666_1Une ville. Marseille. J'aime Marseille parce que je suis Marseillais. Stade Vélodrome. C'est chez moi. Mucem. C'est là que j'ai grandi. La Cannebière. J'y suis arrivé tout petit. Le Vieux Port. J'en suis parti pour venir travailler en Lozère. Le Parc Borely. C'était un peu compliqué pour moi de travailler en ESAT à Marseille et de prendre les transports en commun pour me rendre sur mon lieu de travail. La Bonne Mère. J'étais un peu triste de quitter Marseille.

C'est pour ça que j'y retourne à chaque vacance avec Toufik et l'organisme Sud Evasion.

C'est pour ça que je suis fan de l'OM. Je suis tous leurs matchs sur mon poste radio ou sur la télé de La Bulle. S'il y a une sortie pour aller les voir jouer j'irai. Quand Ils gagnent je suis content. S'ils perdent je pleure.

Le bonjour à Marseille !